24 novembre 2024

TEMOIGNAGE DE L’HISTOIRE

Le sujet Bounan ou la saveur du monde perdu!
…Cette science était donc justement placée au commencement, avant l’univers lui-même… Ben voyons! …une autre terre et un autre ciel …dans mon présent lui-même!
La lutte des classes est remplacée par la conflictualité, le travail par l’employabilité, l’exploitation par la captation et la profitabilité.
Renaud Camus est criminel, Sartre, le bocaliste en chef? Non!
L’économie va bien, la bourse yoyotte, les problèmes  » Mondiaux  » restent.
La nouvelle économie, la Net’économie, est au développement des forces productives, ce que la roue a été pour la voiture Ford. La mort de l’art, est dans l’infini de sa mort. A la télé, comme au cinéma ou dans les journaux, les jours se suivent et se ressemblent.
Une minorité à l’Occident, alliée à une poignée à l’Orient a mis sous son pouvoir plus de 5 Milliards d’individus avec l’appui des consommateurs endettés du G7. Elle forme cette nouvelle  » Athènes  » qui vit aux dépens de ses nouveaux esclaves, qui se donne le droit d’ingérence, tout en distribuant des os à ronger ; et qui explique, l’intérêt de ne point rechercher les causes réelles, afin de se tranquilliser, et de faire oublier qu’elle vient d’arriver! …Nous savons que l’Europe et les Etats Unis, lorsqu’ils unissent leurs forces et leurs intelligences, font les meilleurs des associés. L’histoire en est témoin…

Ce savoir n’est pas partagé par les peaux-rouges, ni par les noirs d’Afrique, et encore moins par les Indiens d’Amérique…quand aux Palestiniens…aux Irakiens… L’histoire, témoigne en effet, de la barbarie de ceux qui gouvernent le monde, et qui, comme cette conseillère du président Bush instruit contre la majorité de la population mondiale.
La Trilatèrale, la loge P2, les services occultes et secrets, les Bilderberg, sont nécessaires à la démocratie marchande pour que les puissants restent les maîtres de ce monde. Le groupe des 7 à 8, le club le plus connu, et donc le moins important, cristallise les pseudo oppositions mondiales pour que le spectacle du monde garde sa couverture médiatique de démocratie spectaculaire.

Gênes répond au calendrier des associés chers à Mme Condoleezza.
Ils sont associés et unis, alors qu’en face il n’y a qu’une poignée de jeunes déterminés à les combattre, suivis de pacifistes matraqués et étonnés de l’être.
…défilez tant que vous voulez, je ne changerai pas de politique…
…le libre marché est la sécurité et la paix pour la démocratie…
…nous devons manœuvrer afin d’empêcher toute unification de ceux qui veulent mettre à bas la loi du profit, casser le développement de la marchandise devenue folle…
Qui sont les casseurs ? Les Associés Unis !
Les dégâts causés par cette forme de lutte contre ce pouvoir totalitaire, est incomparable avec les dégâts monstrueux et criminels que les Bush, Blair, Prodi, Jospin et consorts, causent à l’ensemble de la population mondiale tant humaine, qu’animale et végétale ; en défendant les intérêts du capital. Les véritables casseurs se sont ces fascistes, dignes héritiers du 3ème Reich, et qui, dans ce 4ème Reich détruisent jusqu’aux potentiels nécessaires à la diversité de la vie et à sa durée.

Oui ! Les jeunes Autonomes, Anarchistes, et autres Radicaux, sont bien les enfants de ce monde assassin, et s’ils ont la volonté de le détruire dans ses fondements capitalistes( Pas de Justice-Pas de Paix-avec le capital) ; ils sont comme les enfants d’Algérie debout et non à Genoux, quand ils tombent sous les balles des Berlusconi, Bush, Bouteflica.

Les trois B étaient à Gênes pour montrer aux peuples médiatisés, désunis leur solidarité de classe mondiale unifiée.
…Suzanne encore un effort… mondial ! contre Capital et ses sbires !
Ô reine de Seattle ! Républicaine ? Pacifique ? Pas suffisant contre les Eliott Abrams…les Silvio Berlusconi…les Lionel Jospin…
Alors comme ça…toi ! t’es pas fliquée ! Ton peuple de Seattle vierge comme…Allons la belle…faut sortir, (toi aussi ), des mots.
Parles-en au royal précepteur Ramonet…le Igniacio…

Les pacifistes, les gauches, les tutte, les attac doivent entrer en résistance s’ils veulent être efficaces face aux tenants du 4ème Reich. La lingua tertii impérii- la LTI a laissé la place, ou plutôt, enfanté la LSI-Langue Spectaculaire intégrée . C’EST CLAIR !!!

Une civilisation qui s’avère incapable de répondre aux problèmes de la continuité de la vie, n’est plus une civilisation mais une barbarie !
…Nous aspirons, non pas à l’égalité, mais à la domination. Il ne s’agit pas de supprimer les inégalités parmi les hommes, mais de les amplifier et d’en faire une loi…Renan l’européen, l’ami de Cohn-Bendit et Sollers, les européens moisis.

Plus de grandes révoltes collectives (et le mouvement de 1995 le prouve bien), l’histoire est morte (ici le constat du stalinien de toujours Furet François: « Nous sommes condamnés à vivre dans le monde où nous vivons » -qui soit dit en passant serait mieux formulé ainsi: « Nous sommes condamnés à mourir dans ce monde qui se meurt » recoupe celui de l’Encyclopédie des Nuisances et le « révolutionnaire » Semprun Jaime rejoint son père dans l’encouragement à la passivité) ; le monde comme cadavre en décomposition: tout cela est bien beau mais quoi? Dois-je me soumettre à cette immense positivité, me soumettre à la masse de ses adorateurs et de ceux qui soutiennent cet ordre en le reprenant en eux? Bref, dois-je à titre individuel avaliser ce que l’immense masse des gens adore frénétiquement, transformer l’absence de révolte collective en soumission individuelle? Foutre! la révolte individuelle reste le dernier rempart de la négativité. Cela ne suffit pas cependant la révolte individuelle risquant toujours de se briser sous le poids immense de la positivité, sinon théoriquement, du moins pratiquement -il faut également que les différentes révoltes individuelles aillent à la rencontre l’une de l’autre: aujourd’hui Marx rencontre Stirner. En effet, face à une « prolétarisation du monde » qui touche tous les aspects de la vie de l’ensemble des hommes (tentant même de transformer les gènes en prolos), la négativité ne peut, en aucun cas, comme au XIXème siècle, se limiter au seul travail du seul prolétariat d’usine.
Tout cela est banal, mais quelle conclusion en tirer? Tous les hommes qui, placés par le développement même du mode de production moderne dans une situation similaire, à savoir l’écrasement de la vie sous la poids de la quotidienneté, et qui refusent de se soumettre, devront, s’ils veulent dépasser le stade de la protestation verbale, se réunir et élaborer ensemble au sein même de cette société un autre langage, d’autres valeurs, une sensibilité différente susceptibles le jour venu de s’imposer et de remplacer la vieille organisation sociale.
Aujourd’hui nous sommes en 1940 et il est minuit dans le siècle, la nuit s’éternise, le IVème Reich semble inébranlable, reverrons-nous un jour la lumière? Mais quelle nuit, il n’est pas de nuit, répondent les spectateurs intégrés qui, élevés dès leur plus jeune âge dans la religion du führer marchand, collaborent diligemment à la réussite de toutes ses entreprises. Non, répondent les pessimistes, les Semprun-Michéa, nous ne la reverrons pas, hélas! La nuit pèse si lourd pourtant sur nos frêles épaules et nous aimerions tant retrouver l’aurore! mais que voulez-vous! la domination est si forte et nous sommes si faibles, il n’est plus rien à faire: amen… Simples pétainistes. ..Enfin, troisième tendance, ultra-minoritaire, ceux qui refusent de plier, qui reprennent le mot d’ordre de la révolution mexicaine crapuleusement détournée par la stalinienne Passionara: « plutôt mourir debout que de vivre à genoux », et qui, tant qu’ils vivront, refuseront de se soumettre.

Emploierais-je, à propos d’eux, le terme si galvaudé de résistants? S’il s’agit de tirer la sonnette d’alarme face à d’inquiétants signes de fascisation de l’état, laissant augurer l’avènement d’une dictature policière, et d’appeler à la mobilisation et à la constitution d’une organisation de lutte clandestine, alors le terme « Résistance » constitue un anachronisme trompeur et un attrape-couillons gauchiste. Les trotskos, les maos sont incapables de voir plus loin que les manifestations superficielles du fascisme et de comprendre que l’emploi du mot « Résistance » présuppose que nous vivons d’ores et déjà dans un système totalitaire: pas d’action possible tant qu’on envisagera le fascisme comme une menace et non comme une réalité.

…On s’étonne, on s’indigne. On dit : Comme c’est curieux ! Mais, bah ! C’est le nazisme, ça passera ! Et on attend, et on espère ; et on se tait à soi-même la vérité, que c’est une barbarie, mais la barbarie suprême, celle qui couronne, celle qui résume la quotidienneté des barbaries ; que c’est du nazisme, oui, mais qu’avant d’en être la victime, on en a été le complice ; que ce nazisme-là, on l’a supporté avant de le subir, on l’a absous, on a fermé l’œil là-dessus, on l’a légitimé, parce que, jusque-là, il ne s’était appliqué qu’à des peuples non européens ; que ce nazisme-là, on l’a cultivé, on en est responsable, et qu’il sourd, qu’il perce, qu’il goutte, avant de l’engloutir dans ses eaux rougies de toutes les fissures de la civilisation occidentale et chrétienne…

Le mur de Berlin, en tombant, a libéré des forces historiques favorables à la révolte consciente ; on peut en faire usage. La fin de l’opposition parodique, Est/Ouest, fait surgir le combat théorique et pratique de l’Internationale Situationniste comme  » l’authentique  » révolutionnaire, dans la perspective humaine pour prétendre à la vie historique.