Sa victoire est sur tout ce qui touche à notre réel réifié ou vécu avec conscience… Regardons l’étendue de notre défaite…. La mémoire et l’histoire ont disparu du champ social, et avec eux disparaît la critique authentique du présent qui s’appuie sur l’expérience vécue, historique.

Tout est image. Tout est une représentation du réel, du présent. Tout est faux dans ce simulacre d’image/son qui véhicule l’idéologie du présent. Le cinéma, art par excellence de l’art du présent actuel, où tout s’éloigne en faux absolu du réel.

L’économie devenue folle dans son versant mafieux et fasciste. Le gouvernement des services dit secrets, qui décident la nuit et agissent le jour…assassinats ciblés, maladies opportunes, accidents étonnants, disparitions au bon moment, fous assassins qui se lèvent un bon matin pour aller tuer un Bousquet ou un Olaf Palme, voire un Rabbin…révolutions de Velours…Orange…Arabe…

Guy Debord dans son analyse de la société présente a compris tous ces événements comme des symptômes de cette triste époque où le faux est un moment du vrai…où le vrai disparaît dans le faux généralisé… dans son petit livre de 115 pages il nous décrit notre présent avec comme seule arme la dialectique si chère à Hegel et Marx, et ses propres considérations historiques, considérations auxquelles il tenait tant ! Car pour lui rien de plus précieux que l’expérience existentielle, mais non à la sartrien mais avec comme seul programme la poésie moderne !

D’un Lautréamont ou d’un Rimbaud lu par le Marquis de Sade avec la lampe de Bataille si souverain sur la musique du rossignol…Rigodon!