Sur la situation présente, la Syrie donc, on entend un peu partout des experts, des politiciens, et pas des moindres, président Us, Hollande, certains intellectuels très militaristes depuis quelques temps, enfin beaucoup parlent ou ont parlé ! Peu disent la vérité ! Guy Debord en son temps, et quel temps ! Disait que les puissants conseillers par des imbéciles, étaient, si non des imbéciles, tout du moins agissaient comme tel !
Et on voit le tableau ! Cela serait risible, si ce n’est les souffrances et les destructions sans limites que le pouvoir des possédants exerce sur le monde.
Debord, disais-je, pensait sans conseiller, seul, avec un seul outil, la dialectique chère à Hegel, et ses connaissances historiques, qui font tant défaut à la clique de salopard qui gouvernent ce monde.
Avec Sanguinetti il avait fait tomber un gouvernement européen, avec L’IS il avait grandement favorisé l’avènement des troubles de Mai 1968 en France et ailleurs. Là encore une seule méthode, mais la bonne ! La perspective historique et la praxis comme programme : appliquer à la poésie moderne.
Mais c’est quoi tout cela, pour comprendre qui a tiré des roquettes « chimiques » ou missiles ? Gouverner par des imbéciles, ayant des légions d’experts, de journalistes, de philosophes aussi bêtes que ceux qui croient encore aux « guerriers de l’éternité » du 1er empereur de Chine qui ne sont que de vulgaires travaux d’esclaves de la classe qui dominent en Chine, ces seigneurs de la guerre ! Venons-en au fait ! A la Syrie que diable !
Tout d’abord un peu d’histoire et de définition pour savoir de quoi je parle et comment je m’explique.
Bruits de bottes ininterrompus depuis la chute du mur de Berlin dans les régions du monde où l’islam est la religion prépondérante.
Il est nécessaire de revenir à l’histoire, l’analyse historique pour comprendre les enjeux et la place que la classe dominante, sa partie la plus active, à déterminer à l’État d’Israël, d’une part, et au rôle synchronique de l’Arabie du clan des Saoud, dans cette partie du globe terrestre où tant de richesse se cachent.
Théodore Herzl, dans une correspondance avec un membre influent de la classe dominante de son époque (1860/1904), et ce après les événements de la Commune de Paris, écris… « tous les juifs qui n’iront pas au sionisme iront à la révolution… ». Le message à mis du temps mais il a été entendu ! Un ancien dirigeant avec Marx de l’AIT, crée aux USA une association d’entraide ouvrières au sein de la communauté juive, elle deviendra jusqu’à ce jour un réseau sioniste des plus puissants, d’entraide communautaire, exit ouvrière !
L’islamisme a une parenté directe avec le sionisme, excepté le fait colonial, racines communes au sionisme et à l’islamisme, bras idéologique utilisant la force comme résultat et moyen ; on peut dire que l’islamisme c’est le sionisme moins le colonialisme, tout comme le sionisme est un effet, et non une cause, sur le terreau commun qu’est notre époque de fascisme intégral.
Victor Klemperer, l’auteur de la LTI, écris dans son journal à Dresde sous l’Allemagne fasciste…
« … du nazisme ou du sionisme, je ne sais lequel des deux s’est inspirer de l’autre…cela m’en donne la nausée… ».
Israël n’est pas le 51ème État US, c’est un État bien réel, qui agis de concert avec les intérêts de la classe dominante la plus active, dont il est issu ; L’Arabie des Saoud, est né dans le même objectif, tant pour l’empire britannique (Balfour disant qu’on n’allait pas laisser toutes ces richesses à ces Arabes : un péché de lèse majesté!), puis il n’y a pas si longtemps, le Koweït est né sur une nappe de pétrole !
Les deux guerres d’Irak sont à comprendre avec les contradictions au sein de la classe dominante, et là les peuples n’ont rien à dire, ils doivent suivre ou subir.
Les nationalismes et les religions habillent, de façon spectaculaire, des débats qui n’ont aucune prise sur les enjeux réels !
D’où ces multitudes réflexions, analyses, mise en lumière de complot (parfois réel) qui renforce la confusion et qui perde le point de fuite historique, l’axe qui permet de rattacher les événements entre eux dans leur épaisseur historique.
On peut dire que depuis la chute du mur de Berlin, conséquence directe de la catastrophe de Tchernobyl d’après Debord, la classe dominante s’est libéré, d’un rapport de force que les luttes antérieures lui avaient imposé. Reagan et Thatcher, avec la complicité active de Gorbatchev, ont donné le la au reste de la classe dominante qui n’a pu que suivre ou disparaître.
Pour en revenir à la Syrie d’aujourd’hui, cette part de la classe dominante qui ne veut pas suivre, c’est-à-dire le clan Assad au pouvoir, essaye de jouer sur les contradictions bien réels au sein de cette classe très puissante et très active. Il n’y a aucune contradiction entre Poutine, Obama, Pères, Assad, Holland ou Barroso quand les bruits d’une révolution authentique se font entendre ! C’est la vielle union sacré, qui a si souvent sauver les puissants au détriment des pauvres de par le monde, qu’on revoit surgir. Qu’est-ce qu’une révolution authentique ? C’est celle qui prends ses décisions et produits les actes qu’elle a décidés souverainement sans s’en remettre à aucune force que celle qu’elle initie et contrôle complètement. Les autres dites révolutions sont produites par l’ordre des puissants qui les contrôlent et les serrent. Les révolutions arabes ne sont que cela ! On peut quand même dire sur ces événements de Syrie, si on se place au point de vue du « droit » onusien, que je ne partage nullement, la légalité est du côté de la partie Syrie-Russie-Chine ; et cela de façon incontestable au regard de ce droit appelé droit international. Il est important de rappeler par ailleurs que le régime syrien est une dictature comme il en existe sous le fascisme intégral depuis l’avènement du IV Reich, si cher à Victor Klemperer sous le plan historique, dictature bien réelle dont les pauvres de Syrie subissent les exactions comme en Israël ou en France.
Les démocraties spectaculaires qui s’affichent avec des roitelets milliardaires, qui ne perdent pas leur temps à organiser des élections qui ne changeront rien et dont les résultats sont toujours que les pauvres continueront à travailler. Un penseur mort il n’y a pas si longtemps arrivait à la conclusion que notre époque ne laisserait plus le choix à ceux qui veulent vivre réellement et libre, ce sera la liberté ou la mort! Et pas de compromission!
Il y a un rapport historique entre les guerres actuelles et les guerres de l’indépendance des US, de la guerre de sécession, et des guerres napoléoniennes.
Hier c’était contre les spéculateurs cachés dernière la banque d’Angleterre et plus généralement ceux qui ont réussi à endetter les États en contrôlant l’émission de monnaie et le crédit, et qu’on nomme aujourd’hui la finance. Ce sont eux qui tirent les ficelles et qui organisent les élections ici ou là; les coups d’État, les révolutions arabes ou autre, dans la mesure où ils en profitent. On peut dire que Karl Marx a sous-estimé au niveau de son temps de travail sur le Capital, cet aspect central qui sera la base de ce que Debord et L’IS ont appelé la phase spectaculaire de la société présente : le crédit.
Lincoln a été assassiné par la finance international de l’époque, et aujourd’hui la dette des États et le cours de l’énergie est déterminé par ces salopards de la finance, qui assassinent non un président…seulement…des millions d’humains et mettent la vie en périls sur cette planète.
Je les plains…les hais du plus profond de mon moi…mon être, de ce que humainement je puis être encore…ces fascistes qui intègrent tout le champ social à leur seul profit!
En relisant les correspondances des premiers présidents US et du président Eisenhower, on peut voir le chemin parcourus dans la servitude volontaire et la non-possibilité de dépasser le 19 ème siècle sur tous les plans ; il est vrai excepté des progrès de la science et de la technique au service du pouvoir de classe.